Tidgi, le Blob et Arclusaz. Des pingouins sur la place des Terreaux …

Pour la première fois depuis la création du Lyon Urban Trail, je ne serai pas de la fête. La proximité avec les 24h de St-Fons (une petite semaine après) m’oblige à faire montre d’un peu de modération dans mes envies d’escaliers. A vrai dire, c’est surtout ma méforme actuelle et mes petits bobos de coureurs (fait pas bon vieillir) qui me contraignent à un peu plus de sagesse. J’avais bien envisagé de faire le parcours du 23km en footing tranquillement … mais franchement doucement ce n’est pas vraiment crédible, ce serait comme demander à un Tazounet de se préparer rapidement …

Hé hé, je suis vraiment une canaille. 😆

Reconnaissance du Lyon Urban Trail :

Alors pour ne pas succomber à la frustration, j’ai pris plaisir à participer à la reconnaissance officielle du LUT organisée conjointement par Extra Sports et par Running Conseil le 20 mars. L’occasion de revoir quelques têtes connues et d’en découvrir d’autres tout ce qu’il y a de plus inconnues. A priori, nous étions censé reconnaitre le tracé du 23km mais de toute évidence nous avons taillé quelque peu dans le gras du parcours plus ou moins volontairement. Ce n’est pas bien grave, nous aurons fait une balade sympathique d’environ 18 bornes et 690m de D+ dans les rues de Lyon et sous le soleil de surcroît. Que demande le peuple ?


Le parc de la Cerisaie.

J’ai été sage sur la première partie du tracé (bon tout est relatif, ils sont partis comme des fous furieux et fallait bien suivre) et puis une fois chauffé, je me suis laissé prendre au jeu et j’ai quelque peu accéléré. On peut même dire que j’ai fini quasi au taquet pour redescendre de la Croix-Rousse. Quand je vous dis que je ne sais pas résister. Faut dire que ça fait vraiment du bien de se défouler avec tout plein de camarades de jeu (une centaine environ).

C’est anecdotique, mais une fois de plus je me suis caillé en attendant le départ de la balade. A croire que jouer au pingouin est désormais un passage obligé … Je veux de la chaleur bordel !

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Off qui va bien spécial Arthur :

La balade avec mes compères lutins n’a pas calmé ma soif d’escaliers bien longtemps, la frustration ne tarde pas à réapparaitre. En bon samaritain toujours prêt à soutenir son potos dans les moments difficiles, Biscotte me suggère illico d’organiser une petite sauterie nocturne dans les rues de Lyon. Comprendre par sauterie le fait de progresser par petits bonds successifs dans les escaliers lyonnais. Voilà une idée qu’elle est bien. Difficile de résister. Oslo, n’en a aucunement l’intention, Biscotte non plus.

Vendredi soir, 20h30. Nous voilà donc trois compères au départ de cette longue sortie nocturne. J’ai préparé le tracé de la balade soigneusement dans la semaine sur OpenRunner. Que du bon ou presque. Cela me fait rudement plaisir de faire découvrir ou redécouvrir à mes acolytes mes parcours d’entrainement. Bon, ils connaissaient forcément la majeure partie des lieux empruntés mais je peux me targuer de leur avoir fait découvrir quelques endroits assez surprenants. La campagne à la ville.


La vue sur Lyon by night depuis l’esplanade de Fourvière.

Le parcours était scindé en deux parties bien distinctes.

Une première partie plutôt localisée sur les pentes de Fourvière. C’est mon lieu de prédilection pour les séances avec du D+. Un incontournable pour préparer ma carcasse aux grimpettes qui m’attendent … Du grand classique sur cette partie. Une petite boucle pour descendre au niveau de Saint-Pierre de Vaise permet un échauffement dans une pente modérée avant de passer aux choses sérieuses. Des escaliers bien sûr avec la montée du Greillon, la montée de la Sarra, la montée Nicolas de Lange, la montée des Chazeaux, la montée des Epies. Du bitume qui fait chauffer les cuisses ou qui vous tabassent la carcasse suivant le sens emprunté avec la montée monseigneur Decourtray et la montée du Télégraphe. Du bucolique avec l’ancienne piste de ski de la Sarra. Des pavés avec la montée du Gourguillon. Et puis, purée, une vue sur Lyon by night à vous faire péter les pupilles avec l’incontournable esplanade de Fourvière … mais c’est loin d’être le seul point de vue intéressant.

On aura eu quelques surprises sur cette première partie. L’accès de la piste de la Sarra au point bas était exceptionnellement fermé. C’est rare mais ce n’était pas la première fois que je me retrouvais comme un couillon devant une porte fermée après avoir descendu joyeusement les 80m de D+ qui me séparaient du point haut. Et bien on n’allait pas se laisser embêter par une bête porte … Et nous voilà à la queue leu leu sur le mur d’enceinte pour rejoindre le poteau électrique providentiel qui nous permettra de rejoindre la rue quelques mètres plus bas … T’en voulais du technique ? Ben voilà, t’en as eu ! Moi qui ais le vertige, pourquoi je me lance toujours dans des trucs à la con !


Arthurbaldur, Oslo et Biscotte.

Autre déboire : la fermeture de l’esplanade qui nous aura privé de la descente dans les lacets des jardins du Rosaire. Dommage, la traversée du parc est magnifique la nuit avec la vue sur la presqu’ile. Bon, curieusement l’accès sera à nouveau possible lors de notre second passage sur les hauteurs … Ouf !

Dernier petit couac, mais là je ne pouvais guère faire de miracles, la borne à eau idéalement située au kilomètre 10 de notre parcours (devant le cimetière de Loyasse) est restée sèche à toutes nos sollicitations. Pas bien grave, on refera le plein un peu plus tard …

La seconde partie était localisée sur Sainte-Foy-lès-Lyon, une agréable commune nichée sur les hauteurs Lyonnaises. J’ai l’habitude d’y gambader pour mes footings pépères.

J’ai profité de l’occasion pour qu’Oslo révise un peu le tracé de la SaintéLyon avec la montée Saint-Laurent et le chemin de Fontanières puis avec le chemin de Montray plus connu dès lors qu’on évoque la montée de St-Foy et le ravitaillement des aqueducs de Beaunant. On aura bien envoyé dans la longue ligne droite du chemin de Montray avec le compère Oslo ! Suffisamment pour semer l’ami Biscotte. Soit disant, une voiture l’aurait gêné, l’obligeant à ralentir … Ca vous parait crédible cette histoire ? 🙄 :mrgreen:


Arthurbaldur et Oslo.

Il y a bien moins de dénivelé sur cette partie et nous avalons avec regret nos derniers escaliers dans le chemin des Villas et la montée du Petit Ste-Foy. Par contre nous y gagnons nettement au change côté nature. Nous enchainons la traversée des parcs (parc du Brûlet, parc du Mont-Riant) et les chemins bucoliques comme le sentier du Fort avant de nous immerger totalement dans les bois. La Poncetière, la Gravière, les Razes, Chantegrillet, le chemin des Sources , autant d’endroits étonnants à quelques minutes d’une zone urbaine pourtant assez dense.

Pour clore la balade, Biscotte m’a offert un sprint fort sympathique … Le bougre est parti d’un peu trop loin et j’ai pris plaisir à le croquer tout cru. Ce n’est que justice, ma cure hivernale de vin chaud aura servi à quelque chose à moins que ce ne soit les cross ?

La soirée s’est terminée devant un plat de pâtes. Le saucisson et la mousse étaient de la partie et il y avait même du Saint-Nectaire en dessert apporté par l’ami Biscotte ! Miaou, je me méfierais si j’étais toi, ça sent la filière parallèle à plein nez cette histoire !

Alors les compères, il vous a plu ce off made in Arthur ?

Arthurbaldur. 🙂

Sur les traces du Lyon Urban Trail

Récapitulatif :
Temps : 3h
Distance : 23 km
D+ : 680 m