J’ai fait les forts !
J’ai fait surtout l’effort, un max d’efforts pour venir à bout d’un parcours qu’on pourrait qualifier de rugueux s’il n’avait pas été aussi boueux ! Plutôt rustique le Trail des Forts avec cette météo capricieuse ! Il m’aura fallu une bonne dose d’énergie pour en venir à bout et toute ma science de la glisse. J’ai rarement vu autant de boue sur un trail. La SaintéLyon peut aller gentiment se rhabiller et ce n’est pas faute de mal la connaitre avec 7 participations à mon actif. J’ai beau fouiller dans mes souvenirs, cette 10ème édition des forts se situe très certainement dans le haut du pavé de mes expériences dantesques ou plutôt bouesques.
Avec mes compagnons de jeu, nous avons bien espéré passer au travers des vicissitudes du climat en attendant le départ. Le temps était frais, le ciel couvert mais le site de la Rodia, nouveau lieu de départ et d’arrivée de la course, était encore sec comme un ultime défi aux prévisionnistes qui annonçaient de la pluie en début de matinée.
Las, peu après le départ, la pluie s’invitait à la balade et donnait raison à Météo France. La température était suffisamment clémente pour que je laisse ma veste gore dans mon sac. Encore que, une fois trempé de la tête au pied, c’était parfois un peu limite quand le vent se faisait sentir.
Le parcours était plutôt roulant (enfin il devait l’être par temps sec), notamment entre les forts de Bregille et de Chaudanne, avec cette longue portion en demi-cercle le long des quais pour contourner le vieux Besançon. Une première partie du tracé, d’ailleurs assez urbaine, jusqu’au fort de Rosemond, avec toujours quelques habitations en ligne de mire. Un je ne sais quoi de trail urbain somme toute assez classique pour un lyonnais abonné comme moi au Lyon Urban Trail. Il y avait d’ailleurs quelques marches sur le parcours mais la comparaison s’arrête là, à l’exception des escaliers de la citadelle et autres forts, elles étaient souvent constituées de rondins de bois.
La seconde partie était nettement plus rustique avec des montées et des descentes velues, rendues périlleuses par la boue. Les mains étaient parfois mises à contribution pour les passages les plus délicats. Sympa de se retrouver avec une gangue de terre en guise de gants mais entre les menottes et le popotin, le choix était vite fait, une simple question d’amour propre. Vous m’excuserez dans ces conditions ne pas avoir fait beaucoup de photos.
J’ai bien vite renoncé à décompter les forts rencontrés. Ils étaient souvent prétexte à un petit tournicota sur un chemin de ronde ou dans une douve ou même encore dans un tunnel bien sombre qui m’aurait presque fait regretter ma H7. Un, deux, trois, quatre forts avant de me laisser aller au plaisir simple de courir sur les singles et autres sentiers du tracé, sans plus me préoccuper de distance, de temps passé. Et puis, je suis arrivé à la citadelle devancé par le rythme entrainant d’un ensemble de percussions.
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Vraiment magnifique cette petite incartade dans la citadelle et notamment le passage sur les remparts. Le point de vue vertigineux sur la ville et ses environs est de toute beauté. A nos pieds, en contrebas des remparts et des falaises, le Doubs et les vestiges industriels de la Rodia, désormais transformée en espace culturel, semblent encore bien lointains.
Une descente musclée et un bon kilomètre plus loin et je franchis la ligne d’arrivée en 6h25.
Ca y est, j’ai fait les forts !
Merci à Chloé, Patricia et Alex pour leur compagnie fort sympathique.
Un grand merci aux organisateurs et aux bénévoles, ça ne devait pas être toujours très drôle avec cette pluie.
Un grand merci à Extra pour leur invitation
Et une mention spéciale à Patricia pour ses Muffins … une véritable tuerie.
Au fait, bonne surprise, j’ai obtenu un fortissimo de bronze !
Arthurbaldur. 🙂
Le t-shirt finisher (il y avait également une belle paire de gant en cadeau).
Récapitulatif :
Temps : 06h26’34 »
Classement : 256/415.
Classement VH1 : 97/139
Distance : 46 km
D+ : 1945 m
Le site : Le Trail des Forts de Besançon
Quel effort en effet !
Malgré la boue je ne garde qu’une très bonne impression également de ce fort bon WE !
Pour les glissades, je crois surtout que tu ne voulais en aucun cas froisser la dignité du cuissard fétiche !!!
Vivement la prochaine avec tournée de muffins !!!
Fortissimo !!!
Salut,
Je suis tombé sur votre post par hasard, et je viens de voir que c’était à Besançon le week-end ou je m’y trouvé je suis dégouté… je vais suivre de plus pres votre site dorénavant. 😉
Salut Arthur et bravo, mais dis donc tu t’entoures bien de la gente féminine maintenant…