Inespéré … C’est le premier mot qui me vient à l’esprit à l’issue de cette petite balade hivernale. Automnale des Coursières serait sans doute plus approprié rapport à la météo. L’affaire avait mal commencé : régler l’alarme de son réveil en ne modifiant que les minutes … un acte manqué selon Marie-Hélène. Je suis tout de même arrivé à temps pour la photo souvenir du LUR. Second club en terme de participation, les luriens étaient venus en force aux Coursières, nous avons même été récompensés par des lots : deux frontales Led Lenser (SEO3 + SEO5), deux manchons Booster BV Sport et une paire de lunette Julbo. Plutôt sympa. Ajouté à cela le gargantuesque ravito d’arrivée, la soupe maison courges/pommes de terre, la bière, le vin chaud, c’est sûr, nous reviendrons (bon cela dit nous revenons chaque année).
L’inespéré c’était plutôt côté sportif. Engagé sur le 15 km avec cinq de mes compères Luriens nous avons fait un départ boulet de canon à froid. Pas d’échauffement et placé sous l’arche de départ, vous voyez ce que je veux dire ? Terrible pour une vieille carcasse comme la mienne. J’avais les guiboles toutes cotonneuses dès la première montée et il m’a fallu un bon moment pour digérer ce départ à la noix. La suite que du bonheur : plaisir, bonnes sensations au rendez-vous. J’ai commencé par rattraper Bernard. Le temps d’une petit récup dans sa roue (enfin ses semelles) et hop j’ai plié l’affaire « Bernard » vite fait bien fait dans la première descente qui suivait.
Je ne sais pas si c’est l’effet Hoka (je viens d’investir dans une paire de Mafate Speed) mais je me suis rarement autant lâché en descente. Purée, dérouler mes grandes gambettes sans que ça tabasse, c’est franchement royal. 2’47 au kilo. Bon ok juste une pointe, les pneus ont changé pas la cylindrée. Tant et si bien que je suis revenu sur compère Biscotte après l’avoir eu un bon moment en ligne de mire. Là on frise déjà l’inespéré mais je me suis bien gardé de faire le malin, j’étais à la limite de l’asphyxie ! Va rester discret toi en ventilant comme un bœuf asthmatique, tu parles qu’il m’a vu venir la Biscotte avec mes grosses Mafates.
Je ne me faisais guère d’illusion sur notre finish. La dernière côte n’allait pas arranger mes affaires, mes petits cuissots de V2 ne font pas le poids face aux jambons sur-vitaminés du compère. Une seule possibilité. Et vas-y que je te place une mine dans la dernière descente … un bon kilo à tenir en apnée, ça va faire mal. Ben je confirme ça fait mal partout. Faut être un peu con pour jouer au jeune coq. Un truc à se faire péter une durit mais purée qu’est-ce que c’est bon pour les neurones. La petite côtelette de fin de parcours m’a laissé exsangue, je m’attendais vraiment à voir débouler la Biscotte sourire aux lèvres : « raté mon poulet ». Ben rien, j’ai franchi seul la ligne d’arrivée …
Bigre, la biscotte n’est plus ce qu’elle était. Monsieur saute de rocher en rocher comme un cabri à l’Echappée Belle, la course la plus technique de l’hexagone et nous fait un remake de la Mudday en sa vautrant dans la boue copieuse des Monts du Lyonnais. M’enfin, on ne va quand même pas investir dans un baby’trotte ? Bon aller promis, j’essaierai de ne pas en parler pendant un an.
Dommage, on a loupé un truc là …
Récapitulatif :
Temps : 1:30:25
Distance : 15 km
D+ : 480m
D- : 510mClassement général : 193/792
Classement Catégorie : 15/84 V2H
Le site web :
Le site web : Hivernale des Coursières
C’est un excellent résultat ! Faudra vraiment qu’on se fasse une petite coursinette ensemble !!!
J’ai bien bossé au stade après la180, ce que je n’avais pas pu faire les deux années précédentes. Ca aide … 😉